Au COeUR du Temps.Öde a sa Muse a travers les âges.
Posté par editecyloniah le 5 juin 2013
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TOI ET MOI-MOI ET TOI.
Seuls ouvrent la porte de ce Jardin Intérieur
Ces deux êtres qui s’aiment.
Ils passent ensemble sous la verte Arche d’Alliance
Qu’ils ont fait croître avec douce patience
Et vont se désaltérer,
Légers comme deux colombes,
Dans le Vase posé sur la Colonne de l’Unicité,
A la Source d’une même Eau.
Lorsque vous ferez les deux êtres en un,
et que vous ferez le dedans comme le dehors
et le dehors comme le dedans et le haut comme le bas,
et si vous faites le mâle et la femelle en un seul,
de sorte que le mâle ne soit plus mâle
et la femelle ne soit plus une femelle. . .
alors vous entrerez dans le royaume.
En vérité, nous sommes une seule âme, moiet toi
Nous apparaissons et nous nous cachons
toi dans moi, et moi dans toi
Voilà le sens profond de mon rapport avec toi,
Car il n’existe, entre moi et toi, ni moi, ni toi.
Nous sommes le miroir et le visage à la fois,
Nous sommes ivre de la coupe éternelle,
Nous sommes le baume et la guérison,
Nous sommes l’eau de Jouvence et celui qui la verse.
.
Source inconnu, trouvé sur le net
TOI ET MOI
Heureux le moment ou nous serons assis dans le palais
Toi et moi.
Avec deux formes et deux visages, mais une seule âme
Toi et moi.
Les couleurs du bosquet et les voix des oiseaux
Nous conféreront l’immortalité
Au moment ou nous entrerons dans le jardin
Toi et moi.
Les étoiles du ciel viendront nous regarder;
Nous leur montrerons la lune elle-même
Toi et moi.
Libérés de nous mêmes, serons unis dans l’extase,
Joyeux et sans vaines paroles
Toi et moi.
Les oiseaux du ciel au brillant plumage
Auront le cœur dévoré d’envie.
Dans ce lieu ou nous rirons si gaiement
Toi et moi.
Mais la grande merveille
C’est que toi et moi, blottis dans le même nid,
Nous nous trouvions en cet instant
L’un en Iraq, et l’autre en Khorasan
Toi et moi
Texte de Rumi.
A la sainte union de deux fidèles âmes
Je n’admets point d’obstacle : amour n’est pas amour
S’il varie en voyant varier l’autre flamme,
Non plus que, délaissé, il délaisse à son tour.
Oh non ! C’est une marque à jamais établie ;
Témoin de la tempête, il n’est point ébranlé ;
C’est l’astre où toute barque errante se rallie :
On en prend la hauteur, ignorant son effet.
Il n’est le fol du Temps, si jour et lèvres rouges
Dans l’aire de sa faux un jour doivent tomber ;
Heures brèves et mois en leur cours ne le bougent :
Jusqu’au bord du trépas il demeure inchangé.
Si l’on me peut prouver que je me suis trompé,
Je n’ai jamais écrit, nul n’a jamais aimé.
William Shakespeare
Le Cantique des Cantiques
J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée;
Je cueille ma myrrhe avec mes aromates,
Je mange mon rayon de miel avec mon miel,
Je bois mon vin avec mon lait…
Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour !
J’étais endormie, mais mon cœur veillait..
C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe:
Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,
Ma colombe, ma parfaite !
Car ma tête est couverte de rosée,
Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.
J’ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je ?
J’ai lavé mes pieds; comment les salirais-je ?
Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre,
Et mes entrailles se sont émues pour lui.
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé;
Et de mes mains a dégoutté la myrrhe,
De mes doigts, la myrrhe répandue
Sur la poignée du verrou.
J’ai ouvert à mon bien-aimé;
(5.1 à 5.6)
Que l’Amour, la Joie, la Plénitude Divine illumine votre Coeur et Vie,
de son effusion amoureuse et Ëternel.
Ô belle aux yeux de gazelle, si tu me vois là, radieux et paisible au pic même de ta conscience
Ô doux frémissement de grâce, si tu me vois uni à toi comme étant toi-même au plus secret, essence de ton Soi…
Mais le terrestre en elle avait un air divin.
Des Flammes frissonnaient sur mes lèvres hardies ;
Elle acceptait l’Amour et tous ses incendies,
Rêvait au tutoiement, se risquait pas à… pas,
Ne se refusait point et ne se livrait pas ;
Sa tendre obéissance était haute et sereine ;
Elle savait se faire esclave et rester reine,
Suprême grâce ! et quoi de plus inattendu
Que d’avoir tout donné sans avoir rien perdu !
Elle était nue avec un abandon sublime
Et, couchée en un lit, semblait sur une cime.
À mesure qu’en elle entrait l’Amour vainqueur,
On eût dit que le ciel lui jaillissait du cœur ;
Elle vous caressait avec de la lumière ;
La nudité des pieds fait la marche plus fière
Chez ces êtres pétris d’idéale beauté ;
Il lui venait dans l’ombre au front une clarté
Pareille à la nocturne auréole des pôles ;
À travers les baisers, de ses blanches épaules
On croyait voir sortir deux ailes lentement ;
Son regard était bleu, d’un bleu de firmament ;
Et c’était la grandeur de cette femme étrange
Qu’en cessant d’être vierge elle devenait Ange.
.
Victor Hugo
Il est un âge où nous sommes nés d’un même cœur, en cet œuf, là, dans cet espace océanique, en un royaume cristallin
que nous connaissons bien…Nés du Berceau de notre Cœur unifié, aujourd’hui, nous nous retrouvons peu à peu…
Séparés pendant des millénaires d’une façon illusoire, séparés par la chair, séparés par l’orgueil, la vanité, les préjugés
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Tel un flot impétueux tu m’emportes chaque jour au-delà de la veille.
Chaque nuit, chaque jour de cette éphémère vie, tu me fais goûter à ton indicible Vérité.
Où est ta limite ? Où est ta fin ? Chaque souffle me donne plus que le souffle précédent.
Que sera mon demain ? Que serait ton absence ?
Impossible de le percevoir, de le penser, tu m’installes en ton éternel présent, dans cette certitude,
dans cette jouissance de toi-même. Comment puis-je encore être distant de toi, distance seulement
pour l’instant d’avant qui n’est pas encore passé, et sur lequel tu me fais trépasser en ton sein.
Es-tu mon aimé ou mon aimée ?
Es-tu distinct de ce que je vis ? Comment pourrais-je oser m’écarter de toi, pour te voir ?
Toi qui fais disparaître tout fossé entre toi et moi! Comment dire ton inexprimable, comment être toi ?
Là où ni toi ni moi sommes séparés, là où tu me tiens, tu me libères.
Là où tu me libères, tu me possèdes dans l’étreinte infinie de ton souffle.
Vie où chaque minute est sacre, chaque souffle consacre notre mariage.
Tu es la Vie. Tu es l’éternité qui brûle tout ce qui n’est pas toi. Tu saisis la beauté sans l’arrêter.
Tu es l’onde qui vient annihiler même la pensée d’une souffrance.
Tu es pleine et plein, aucun vide ne peut te tester, aucun manque ne peut même être supposé.
Dois-je dire tu es mon Amour ? Dois-je te nommer ? Dois-je t’adorer, toi qui es adoration ?
Que puis-je te donner d’autre que le Oui infini à ta présence.
Chaque autre frère et sœur devient toi, qu’il le veuille ou non, car tu as l’éternité pour être en chaque vie.
Le mariage mystique est le don que tu offres à chaque Un de nous qui se donne
à Toi, indicible Amour, indicible union et jouissance, bien au-delà de toute corruption possible car tu es incorruptible.
Ta pureté ne peut être habillée de quoi que soit d’autre que le Pur.
Tu es Union et Liberté, inconcevable pour l’Ego qui ne peut que posséder.
Tant de beauté sonne la fin de tout enfermement, de tout ce qui n’est pas de ton essence,de ta nature.
Tu nous donnes le Don de la Grâce, nous offrant l’extase en partage, des sens, des chairs magnifiées.
Tu nous montres la Voie de l’art amoureux, bien au-delà de toute convention ou règle humaine.
Tu souffles et attises le Feu de notre désir de toi,de nous.
Rassasiés pour toujours, alors nous dansons en toi, l’un dans l’autre, sans retenues, sans l’ombre d’une peur.
Tu es ce que nous sommes, honorons ce que nous sommes : la Grâce, la beauté, l’extase infinie de tout partage de l’Amour.
Jean Luc Ayoun
Maharaji
Flammes Jumelles, Amours Éternelles
Étincelles d’âme
Fusion de Lumière cosmique
Ensemble UNies dans le coeur
Rien ne peut les séparer
Ni le temps, ni l’espace
Leur lien ne peut être briser
Elles sont UNe
Leur connexion est irrésistible
Ne peuvent rester éloignées une de l’autre
En tout instant leur fusion est totale
Elles se fondent dans leurs énergies
Un besoin envoutant d’être ensemble
Fusionnant, irrigués dans leur amour
S’aiment d’un Amour Pur, divin, angélique
Elles sont à l’écoute une de l’autre
On les sent, on les respire, on les hume
Douce ivresse, on fond dans la béatitude
Souvent unies dans la vie,
Comme elles le sont dans l’autre dimension
Quel que soit le choix leur fusion est réel
Loin de l’imaginaire qu’on peut penser
Vivant en conscience entre deux dimensions
Ou la réalité dépasse l’imaginaire
Ensemble être UN dans la vie, et pour l’éternité
Incarnés où pas cela n’est pas important
Ne pas lever les yeux au ciel
En espérant trouver sa flamme jumelle
La porte des étoiles est le coeur
Et tous et chacun possèdent la clé
Ainsi que sa flamme Jumelle primordiale.
.
*AvAnarah Israël *
12/02/2012
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Je suis l’épousée, le féminin de toi, la femme qui partage ton intimité, la femme que tu vas rencontrer, ton Épousée.
Tu m’as cherchée longtemps, chevalier en quête du Graal.
Tu es parti quand j’étais là, prisonnière de tes tours bien gardées. Tu m’as oubliée.
Tu t’en rappelais parfois, entre ta rage et tes larmes ravalées. Toujours rien, malgré les épreuves surmontées
et ta force de plus en plus lasse. Je t’attendais. Moi, l’épousée de toujours, la seule.
Malgré toutes tes tentatives d’en vouloir une autre, d’en vouloir plusieurs, je t’attendais.
Puis un jours, tu es revenu, plus las que jamais. Tu as posé les armes et armures.
Tu as cessé la quête et tu m’as vue. Moi, l’épousée, ton Graal secret, ta source sacrée. Et tu as pleuré.
J’ai recueilli tes larmes, élixir de ma joie d’être là, avec toi, toute pour toi. Je te suis l’épousée de source sûre,
aucun doute à cela, aucune erreur possible. Si tu me touches, le monde s’illuminera.
Je laisse à cet instant-là toutes mes rancunes, mes rancœurs, mes espoirs et ma désespérance.
Je me déshabille de tous mes parfums qui manipulent, des encres qui me cachent.
Je viens à toi plus nue que jamais avec ma peau cicatrisée.
Livre ouvert de ce que nous nous sommes faits, nous avons oublié de nous aimer.
Tu es mon homme, mon mâle, mon jumeau, mon étrangeté, mon autre si radical.
Et c’est cela que j’aime et honore infiniment.
Je deviens alors ta toute tienne, plus libre que jamais.
Si je te suis tienne, tu cesses de m’attacher par peur de me perdre.
Je suis ton épousée…Unique en tout genre.
Tu me sens en ton cœur, ta ferveur de m’aimer est pleine comme une coupe où tes lèvres peuvent se déposer.!
Lisa Grimaldi
Publié dans Au COeUR du Temps.Öde a sa Muse a travers les âges. | Commentaires fermés